Roi du gag express, le Vaudois aux 100 000 followers change de registre sur scène. Carton!
C’est qui? Lucky Luke du gag, 24 ans, l’humoriste 2.0 fait rire les 15-18 ans sur le Net avec des sketchs de 15 secondes. Yoann est né et a grandi à Villeneuve (VD). Papa tient le restaurant Le Nord, maman s’occupe des enfants: un petit frère de 14 ans – rigolo en puissance – et une sœur de 20 ans.
Les débuts? Le succès, fulgurant, se mesure un beau jour de 2013 sur Internet avec 50 000 followers puis le double. L’année précédente, au Banane Comedy Festival, où Thomas Wiesel sort premier, les deux garçons émergent. Avec eux, une nouvelle génération d’humoristes s’impose. Net et réseaux sociaux les rendent visibles.
Ses idées? Ce geyser les note toutes, il en jette 90% et construit ses gags.
Et La scène? Difficile! «Je me suis ramassé au début», avoue-t-il. Quelle meilleure école que celle de ses erreurs? La suite lui a donné raison.
L’envie du spectacle? A 12 ans, dans le chœur d’ados de Villeneuve, devant 2000 personnes, en même temps qu’un certain Bastian Baker alors tourné vers le hockey.
Entre le web et la scène, c’est le même humour? Le fond reste le même, la forme change. «Sur le web, je me réfère à la Toile comme un univers en soi. Sur la scène, il y a une intrigue et mes personnages – le Vaudois, l’Albanais, le marabout – prennent l’ascendant sur moi.»
Il en vit? Il essaie. Yoann est étudiant en lettres. «J’ai toujours rêvé d’être prof d’anglais.» Sa passion, c’est le foot. Il a joué en 2e Ligue à Montreux.
Son équipe fétiche?«La Juve.» Forza Yoann!