
La chanteuse genevoise d’origines syrienne et marocaine fait souffler un vent de liberté colorée.
C’est qui Samia? Née à Genève d’un père Suisse et Syrien et d’une maman d’origine marocaine – auteure de plusieurs romans et journaliste – Samia est détentrice d’un master en philo, elle enseigne à Genève. Elle est danseuse, au départ. Elle a même fait partie une fois de la troupe de Janet Jackson à Vancouver, mais c’est une chanteuse avant tout.
Elle a commencé comment? A 12 ans, elle écrit ses premières chansons. Signée à 13 ans par un label franco-américain, elle sort un premier EP de huit titres qui l’emmène sur les chemins d’une teenage pop.
Satisfaction?«Cela dénaturait mes intentions, avec des paroles en français.» A 15 ans, elle rompit son contrat.
Que fit-elle? Elle a exploré les influences folk, rock, soul, R’nB. Alanis Morissette, Sheryl Crow, Skunk Anansie, Ben Harper, Lenny Kravitz, Prince et Michael Jackson. Elle a décidé d’avancer indépendante, libre de ses choix artistiques.
Pourquoi on parle d’elle? Compositrice, interprète, connue aussi bien en Suisse qu’au Maroc, elle a joué au off du Montreux Jazz, a assuré la première partie de Beth Hart et se produira le 30 juillet au Studio Abriel (GE), puis le 16 septembre au Paillote Festival (Morges).
Des disques?Freedom Is Now, rock et soul, s’est distingué par sa liberté de ton. Le suivant est en route avec le single Under My Skin, mélange d’influences gnawa et rock.
Sur scène? La fille douce se fait rebelle. Sa voix soul nuancée devient puissante. Entre caresses et coups de griffes.
Découvrez ci-dessous le clip vidéo de Daddy knows, une chanson de Samia Tawil: