
Ce jeune navigateur romand âgé de 14 ans a été sacré champion du monde sur Optimist. Sa devise? «No stress!»
C’est qui Max? Navigateur émérite, ce Genevois de 14 ans est le fils cadet de Malin, maman d’origine suédoise et plus fidèle supportrice, et de Michael, qui l’a initié à l’âge de 7 ans. «La voile est ce que j’aime le plus au monde», dit Max avec passion. Julia, sa sœur aînée, 16 ans, pratique assidûment l’équitation.
Pourquoi on parle de lui? Il a décroché le titre de champion du monde sur Optimist aux Mondiaux de Vilamoura au Portugal. Plus de 250 concurrents représentaient 59 nations. Le 4 juillet, lors de son retour à Cointrin, le jeune homme a eu droit à un accueil triomphal en présence de la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta.
C’est quoi un Optimist? Un dériveur monocoque. Bateau par excellence des écoles de voile, il a été conçu en 1947 par Clark Mills, architecte naval américain.
Comment Max a-t-il fait la différence? Grâce à son mental. Classé 3e, il est passé 1er. «Je ne ressens pas le stress», dit-il, souriant. Ce qui n’a pas été le cas de ses adversaires. «J’éprouve du trac avant les examens à l’école», avoue cet enfant hyperactif.
D’autres atouts? Il est très à l’aise par vent arrière et maximalise alors sa vitesse. Habitué à naviguer à Genève, il connaît les pièges techniques.
Ses projets? Le Championnat suisse, remporté l’an dernier, et des compétitions dans le sud de la France. Ensuite, Max souhaite passer sur catamaran. «Ce n’est pas la même technique. On n’est plus seul, il faut un bon coéquipier.» Musique d’avenir. Un avenir prometteur!