
Le pilote vaudois vient d’être sacré champion du monde de formule E à Londres. De justesse!
C’est qui Buemi? Pilote suisse originaire d’Aigle (VD), il aura 28 ans le 31 octobre prochain. Sa passion est née quand son père lui a offert un kart pour Noël, l’année de ses 5 ans. Pourquoi on parle de lui? Parce qu’il a décroché le titre de champion du monde de formule E (électrique) chez Renault e.dams à Londres le week-end dernier, en signant le meilleur tour effectué en course.
Une victoire franche? Un miracle plutôt, car il a été percuté par le Brésilien Lucas Di Grassi. Le Vaudois a pu continuer sur sa seconde voiture et devancer de deux points son adversaire, favori si les deux avaient abandonné. L’an dernier, Buemi avait échoué pour un point face à Nelson Piquet Jr.
Quel est le palmarès de Seb? Selon son site officiel www.buemi.ch: 255 courses, 28 vic- toires, 86 podiums et 19 pole positions.
Mais c’est quoi au juste la formule E? On dirait des bolides de F1, mais ils sont plus lents pour le moment. Vitesse de pointe: 225 km/h. Il y a onze Grands Prix ou eprix, comme on les appelle. La batterie seule fait 200 kg, la voiture 900 kg au total avec le pilote.
Les voitures font-elles du bruit? S’il fallait comparer, au départ on dirait un circuit électrique; à pleine vitesse, elles font le boucan des vaisseaux de Star Wars à l’atterrissage: un sifflement très aigu.
Le temps pour recharger? Il faut compter cinquante minutes. D’ici à 2017, leur capacité sera suffisante pour tenir toute la course.
Y a-t-il des différences de pneus? Non. La marque Michelin livre les mêmes à l’ensemble des dix écuries.