
Sedrik Nemeth
Il aura fallu dix-sept ans pour remplir les bassins imaginés par l'océanographe Frédéric Pitaval. Avec Aquatis, Lausanne se dote du plus grand aquarium d’eau douce d’Europe. Une folie qui associe spectacle, science et sensibilisation. Ici, un arapaima d’Amérique du Sud, une des vedettes du nouvel aquarium. Cette grosse bête peut dépasser les 4 mètres de long.

Sedrik Nemeth
La logistique de l’arrivée des 10' 000 poissons a été un véritable casse-tête pour l’équipe. Et les futurs pensionnaires n’étaient visiblement par tous coopératifs!

Sedrik Nemeth
Une trentaine d’écosystèmes différents sont au menu, ce qui signifie des reconstitutions des décors respectifs. Les spécialistes ont donc dû se jeter à l’eau ces derniers jours pour peaufiner chaque aquarium. Deux millions de litres d'eau douce remplissent la trentaine d'aquariums.

Sedrik Nemeth
Images de synthèse, mais aussi cette plus classique maquette de rizière se reflètent dans des miroirs au sol et sur les murs, pour immerger les visiteurs dans les cinq continents.

Sedrik Nemeth
À partir de rien, des jardiniers ont transporté des tonnes de plantes et créé une petite jungle luxuriante dans les 500m2 de serre tropicale. En tout, Aquatis compte 46 aquariums et terrariums.

Sedrik Nemeth
Ces bassins de quarantaine seront également utilisés pour des démarches scientifiques. Aquatis prétend devenir un centre de compétences et d’échanges entre spécialistes.

Sedrik Nemeth
La grande serre tropicale à un stade précoce de sa conception. Aujourd’hui, on se croirait en Amazonie. Mais il a fallu lutter contre la montre.

Sedrik Nemeth
Toute une machinerie garantit la bonne température et le bon taux d’acidité de chaque écosystème présenté. Dans nos contrées, l'eau est dure, plus dure encore dans le Malawi, alors qu'elle est plus alcaline en Amazonie. Preuve de la complexité de la chose, les locaux techniques occupent plus de surface que les espaces visiteurs.
Reportage
Aquatis, le temple de l'or bleu