Vainqueur à Genève, le Vaudois est toujours vivant à Roland-Garros, le tournoi qu'il a remporté l'an dernier, mais il a eu chaud...
Pourquoi lui? Parce qu’il demeure M. Roland-Garros, même s’il s’est fait peur au premier tour quand le Tchèque Rosol, 59ème mondial, qu’il avait pourtant battu quatre fois sur quatre, l’a poussé jusqu’au cinquième set.
C’est qui, Rosol? Pas du tout un spécialiste de la terre. Plutôt un gros serveur qui performe surtout en indoor ou sur gazon.
On le voyait venir? Oui et non. Adepte du chaud et froid, Stan avait aussi perdu dès le deuxième tour à Madrid (contre Kyrgios) et à Rome (contre Monaco).
Roland-Garros, il peut toujours le gagner? Oui, il a souvent des mises en train laborieuses. Et il avait annoncé la couleur en conférence de presse, la veille: «Je me considère en retrait par rapport aux trois favoris, mais je sais que je peux être dangereux. Je mets Djokovic largement favori. Ensuite, je mets Murray et Nadal. Et moi juste derrière.»
D’où venait-il? De Genève, où il a gagné le Geneva Open.
Ah bon? Eh oui. Son 24ème tournoi en Suisse a été le bon, enfin. Après moult mésaventures, notamment à Gstaad, il a gagné quatre matches de suite et battu le Croate Marin Cilic en finale: «J’en rêvais. Ce tournoi de Genève me tient à coeur. Il y a énormément d’émotions positives.» Bref, il a adoré bousculer le signe indien.
Hors du court? Le mercredi, il est allé rendre visite à l’Hôpital des enfants, à Genève, en tant qu’ambassadeur de la Fondation Let it Beat. Il a notamment pu pénétrer dans le secteur des soins intensifs et en est sorti bouleversé.