
Julie de Tribolet
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à s'engager sous les drapeaux dans notre pays. Parmi elles, Ninoska Caro, aussi épanouie dans la vie active que dans ses bottes d'officier. Elle a beau ne mesurer que 1 m 59, elle sait mener sa section à la baguette. «Mes hommes, mes soldats», dit-elle. Ceux-ci la trouvent «plutôt cool», même si on ne discute jamais ses ordres.

Julie de Tribolet
A l’armée, l’officier Caro oublie qu’elle est esthéticienne au civil. Nuit en dortoir au sein de l’hôpital improvisé en temps de guerre.

Julie de Tribolet
Lever aux aurores, léger maquillage, coupe sobre: le lieutenant Caro se plie scrupuleusement à la discipline militaire.

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Le lieutenant Caro consacre beaucoup de soirées à faire des plannings dans sa chambre de la place d’armes de Moudon.

Julie de Tribolet
La condition physique du lieutenant Caro est exemplaire. Les pompes, ça ne lui fait pas peur. Elle imprime un sacré rythme lors de la séance abdos avec sa section.

Julie de Tribolet
Les soldats hôpitaux n’ont pas de fusil mais un pistolet Sig 9 mm, qu’il s’agit de démonter pour le nettoyer. Durant son école d’officier, Ninoska a tiré au fusil d’assaut.

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Certains n’iront pas jusqu’au bout de la marche Avenches-Moudon, soit 35 km, qui clôt l’école de recrues. Là encore, le lieutenant organise le rapatriement de ceux qui craquent.

Julie de Tribolet
Non, ces soldats ne lui offrent pas des fleurs mais obéissent à ses injonctions pour égayer le décor de l’hôpital improvisé au centre de Moudon.

Julie de Tribolet
Ninoska Caro en famille à Genève, avec son père Ulises, Rosa, sa mère, et Camila et Micaela, ses deux jeunes soeurs. Qui veulent toutes deux s’engager!
Armée
Aux ordres du lieutenant Caro